BREAQ

En effet, réduire les émissions de particules ­fines (PM10, PM2.5) ainsi que la consommation des trains par voie aérodynamique est devenu un enjeu environnemental et de santé publique majeur. Le projet BREAQ, dont le lamih est l’un des contributeurs vise plus explicitement à prédire et à réduire les émissions de particules fines induites par une friction de contact (freinage) et cela de leur génération jusqu’à leur transport (couplage émission/diffusion de particules). En effet, l’émission de particules ou de COV (composés organiques volatiles) dans l’environnement proche au cours du freinage est liée, d’une part, aux sollicitations thermomécaniques à l’interface garniture – disque, et d’autre part, à l’encombrement sous véhicule qui va influencer leur trajectoire initiale. Au stade de l’étude de l’émission, il convient à la fois de s’intéresser aux paramètres influents sur la quantité et la taille des particules mais également sur leur trajectoire privilégiée d’évacuation et l’influence de l’environnement.  La finalité à terme consiste à se doter d’outils innovants de prédiction/contrôle de l’impact environnemental des matériels roulants ferroviaires (métro, train régionaux, tgv). Le LAMIH (départements de  mécanique et d’automatique) est positionné sur 3 workpackages du projet BREAQ, c-à-d sur les thèmes de l’émission de particules (WP2), de la modélisation de la diffusion particulaire (WP3) et de la réduction des impacts environnementaux par captation et par régulation de la commande frein (WP4).

Financement total du projet : 7700 K€ dont 1200 K€ d'aide ADEME pour le LAMIH