Formation

L'identité en exil

Exposition des œuvres de Matsanga Ronyd, du 25 novembre au 19 décembre, la Galerie, bâtiment Matisse

L’identité fracturée, entre mémoire et matière

Du 25 novembre au 19 décembre, Matsanga Ronyd, artiste cubano-français et figure artistique reconnue du Valenciennois, exposera ses œuvres dans le cadre de l’exposition « L’identité en exil » à la Galerie Matisse (BAT).

Ancien étudiant de l'Université Polytechnique Hauts-de-France, Matsanga Ronyd est un artiste très actif dans la région.
Il présente régulièrement une sélection de ses travaux au sein de lieux d'exposition répartis sur tout le territoire.

Cette exposition composée de six tableau explore les fractures de l’identité à travers la matière, le goudron et la lumière.
Les corps, les visages et les paysages deviennent les témoins d’un exil intérieur - une traversée entre la mémoire du lieu d’origine et la tension du présent. Le goudron incarne la densité du passé, tandis que l’acrylique ouvre un espace de respiration et de renaissance.

À travers cette démarche, Matsanga Ronyd invite le spectateur à un voyage sensible où mémoire et matière dialoguent pour révéler l’intime et l’universel.

Entrée libre.

Exposition visible durant les horaires d'ouverture du bâtiment.

Portrait de Matsanga Ronyd

Matsanga Ronyd est un artiste originaire de Cuba dont le parcours s’enracine entre La Havane et l’Europe. Peintre et sculpteur, il développe une œuvre singulière où la matière, la mémoire et l’émotion se rencontrent. Formé à l’Université Polytechnique Hauts-de-France, où il a obtenu un Master Art et Management artistique en 2021, il nourrit sa pratique d’une réflexion profonde sur la matière, la société et la transmission.

Une approche entre matière, couleur et mémoire vivante

Porté par une créativité instinctive et un esprit résolument novateur, il transforme des concepts bruts en œuvres puissantes et vibrantes. Sa capacité à évoluer dans des contextes culturels variés inspire un langage artistique où se mêlent intensité, densité et lumière.

Son travail s’articule principalement autour de deux matériaux phares : le goudron et l’acrylique. Le premier, matière de vérité, porte une charge sociale et mémorielle qu’il façonne et rend poétique malgré sa rudesse. Le second, plus fluide et lumineux, traduit la sensibilité, les émotions et les respirations contemporaines. De cette tension naissent des œuvres habitées, ancrées dans la terre et traversées par la lumière.

Dans ses toiles, la matière devient langage : le goudron raconte, l’acrylique révèle. Chaque geste est libre, spontané, guidé par la nécessité de témoigner plutôt que de plaire. Son univers, marqué par l’expressionnisme, porte l’accent des Caraïbes — une vibration chaude, vivante, où la texture devient musique et la couleur, souffle.